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 » Quand on sait qu’un arbre est sensible à la douleur et a une mémoire, que des parents-arbres vivent avec leurs enfants, on ne peut plus les abattre sans réfléchir ni ravager leur environnement en lançant des bulldozers à l’assaut du sous-bois.

— Extrait de l’ouvrage de Peter Wohlleben vendu à plus d’un million d’exemplaires.

Si cette approche anthropomorphique est controversée dans le monde scientifique, elle a le mérite d’avoir révélé un intérêt nouveau du grand public pour la gestion forestière et la vie des arbres.

L’arbre a toujours été symbole de grandeur, de longévité et de vigueur éternelle. Pont entre le ciel et la terre, la matière et l’esprit, il est glorifié par les poètes et les chamans depuis des temps immémoriaux. Dans les pays du Nord, certains sont nostalgiques de forêts vierges où ils voudraient vagabonder en toute quiétude. Ils perçoivent l’arbre comme un être intelligent et préconisent d’abandonner les modes actuels de gestion forestière. Paradoxalement, dans les pays du Sud, les populations, en quête de modernité, se réunissent de moins en moins sous l’arbre à palabres…

Devons-nous dorénavant regarder nos meubles et bouquins comme de tristes cadavres victimes de notre consommation effrénée ? Devons-nous renoncer à utiliser du bois et mettre sous cloche les dernières forêts dites vierges ?

Dans cette leçon inaugurale, le Professeur Jean-Louis Doucet tentera d’objectiver « la vie secrète des arbres » sur base des recherches les plus récentes. Il discutera aussi des conséquences de cette nouvelle empathie envers les forêts en capitalisant l’expérience acquise par Gembloux Agro-Bio Tech en termes de gestion durable des écosystèmes forestiers.  »

 

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